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Comment retrouver la confiance en soi
Confiance en soi : s’affirmer sans agressivité

Émissions de radios

France inter, « Comment s’affirmer face à un manipulateur », émission « Grand bien vous fasse ».

Europe 1, « Sommes-nous envahis par les manipulateurs ? » , émission : « Bien fait pour vous ».


Articles de presse

 

Frédéric Fanget : Nos pensées négatives sont nécessaires

Le bon fonctionnement de l’humeur repose sur un savant dosage entre optimisme et réalisme, affirme le psychiatre Frédéric Fanget. Atteindre cet équilibre, c’est possible : en modifiant sa vision de soi, du monde et de son avenir. Entretien avec ce spécialiste des thérapies comportementales et cognitives, auteur d’Oser, thérapie de la confiance en soi (Odile Jacob, 2003).

Psychologies : Comment définissez-vous l’optimisme ?

Frédéric Fanget : Face à l’incertain, c’est supposer qu’il existera une issue favorable et agir pour faciliter celle-ci. C’est donc un mode de pensée mais aussi une action. D’habitude, on ne définit l’optimisme que comme un mode de pensée – voir les choses du bon côté –, or il faut y ajouter l’action. L’optimisme n’est pas la pensée positive, c’est là la différence entre le cognitivisme et la méthode Coué. L’optimisme est réaliste, alors que la pensée positive est irréaliste. Concrètement, si j’ai une marche à faire en montagne sur un sommet élevé, si j’ai un bon optimisme, normal, je vais prévoir de l’eau, de bonnes chaussures et je vais consulter la météo ; si j’ai un optimisme béat, irréaliste, pensant que tout va bien, je ne vais pas prendre d’eau, ni de chaussures adaptées, ni m’enquérir de la météo, et je risque d’y rester … .(Découvrez le reste de l’article sur Psychologies.com )

Par Laurence Folléa


Psychologies : Qu’il s’agisse de surmenage ou de notre difficulté à construire notre vie professionnelle ou amoureuse, ce dont nous souffrons, au fond, n’est-ce pas toujours d’un divorce avec la réalité présente ?

Frédéric Fanget : C’est plus précisément ne plus avoir le sentiment de pouvoir infléchir le cours des choses. Je reçois bon nombre de patients qui me disent ainsi ne plus ressentir ni plaisir ni intérêt pour leur présent. Leur vie se fige, ou bien elle tourne en rond. Quoi qu’il en soit, elle s’est comme vidée de son sens. Or il me semble que ce qui nous permet de nous inscrire dans le présent, c’est le sens que nous donnons à notre existence. Car le présent n’est pas un temps figé mais une dynamique ; ou, si vous préférez, pas une photo mais une séquence de film, qui n’a de signification que reliée à un avant et un après. Nous ne savourons pleinement notre existence que si nous sommes en mesure de jeter un pont entre notre passé et notre avenir, de tirer le fil de ce qui nous a fait vibrer jusque-là et de le prolonger pour former des projets… .( Retrouvez la suite de l’article sur le site Psychologies.com)

Par Laurence Lemoine


Le perfectionnisme nous coupe du plaisir de vivre

Etre ambitieux, c’est bien. Mais lorsque notre désir de faire mieux se transforme en volonté acharnée, il peut faire des dégâts… en nous et autour de nous. Comment s’y retrouver ? Le point avec le psychiatre Frédéric Fanget, qui publie Toujours mieux ! Psychologie du perfectionnisme.


Psychologies : Notre époque nous incite à penser qu’il faut faire toujours mieux… Cela empêche-t-il d’apprécier la vie ?

Frédéric Fanget : Absolument, car nous baignons dans une culture du « bonheur obligé » qui nous exhorte à être parfait dans tous les domaines. Il y a quelque temps, je recevais une jeune mère qui ne supportait pas que son bébé de 16 mois recrache la nourriture en éclatant de rire et éclabousse sa tenue propre et sa belle cuisine. Cela la mettait dans un tel état de nerfs que le bébé avait vite compris qu’il lui fallait se tenir mieux. « Mais maintenant que ma fille est propre en mangeant, ajoutait cette femme, je vois bien qu’elle est triste, car le repas n’est plus un jeu entre elle et moi. » Cette mère se rendait compte que sa demande de perfection lui avait fait perdre en complicité avec son enfant et en joie de vivre. Mais elle n’arrivait pas à lutter contre… . ( Retrouvez la suite de l’article sur le site Psychologies.com)

Par Isabelle Yhuel


Dr Frédéric Fanget

Psychiatre et psychothérapeute